La peur ne meurt jamais. Mais elle peut se transformer...

La lune était haute dans le soleil, et ses rayons doux caressaient le visage enfantin de Luna. Ses magnifiques yeux azurs se promenaient sur les lignes de son livre, aspirée par une histoire pleine de suspens et d'action. Pour elle, Victor Hugo était un génie. Avoir inventé « Notre Dame de Paris ». Cette histoire l’enivrait souvent de rêves, et elle espérait qu'un prince pas si charmant pourrait l'emmener quelques heures en dehors des murs de la Maison de la Nuit. Oui, Cyrius se méfiait du monde humain, depuis que Nathan était partis.

Elle poussa un soupir et chassa l'image de son père de son esprit. Il l'avait abandonné, et sa mère était au fond du puits à cet instant. Elle se mordait l'intérieur de la joue pour arrêter de penser, et vivre la torride vie d'Esmeralda. Elle aurait voulu être à la place de la jolie bohémienne, car elle vivait des aventures de folies.

Luna ne se rendait jamais compte qu'elle était elle aussi une magnifique princesse qui de jour en jour évoluait en déesse. Ses longs cheveux blonds étaient ramenés en plusieurs tresses au dessus de sa tête, une chemise en toile blanche était noué au niveau de sa taille et un short haut laissait ses jambes blanches la faire divaguer dans les méandres des murs de la maison vampirique.

C'était juste avant de tomber nez à nez sur un arbre, qui s'écraser contre elle et son visage. Prise de surprise, elle tombe en arrière, lâchant son livre favori. Le choc de sa tête sur le bitume lui donne les larmes aux yeux. Avec instinct, elle relève son dos et se tient le crâne entre ses deux mains, avant de remarquer que son nez saignait abondement.

- Aïe aïe aïe...

De l'air frais, sa fait du bien. Les gaz que dégage la ville devienne insuportable. Cette endroit est parfait pour se resourcé, la verdure est omniprésente et sa fait plaisir. Se grand chemin de pierre dalé défile au fur et a mesure que je marche. Il n'y à rien de mieux que le silence, la tranquillité et surtout, le sensation de se sentir seul au monde. Mes oreilles ne me remercieront jamais assez. J'oublie tout mes problèmes l'espace d'un instant. Je prend une grande bouffé d'air frais, m'arrête net et souffle un coup. A ma gauche se trouve un banc, je vais me posé un petit moment, sa ne peux pas me faire de mal. Mon regard s'agite un peu partout, scrutant chaque recoins de cette endroit. Au loin, j'apperçois quelqu'un, un enfant a première vu. Est-ce bien prudent de laisse un enfant seule de nos jours ? C'est assez dangereux mais bon, il y à toujours les fils d'Erebus au cas où. Bon, arrêtons de perdre du temps pour rien, reprenons notre petite balade. Je tapote mon jean's et reprend ma route sur se grand chemin de pierre. J'avance encore et encore, sous cette lune éclatante. Sa faisait longtemps que je n'étais pas aussi bien. Sur ma route, je croise cette petite fille entrain de rêvasser, je soutiens encore que de la laisser seule n'es pas prudent. Enfin bon, sa n'es pas mon problème. A vrai dire, c'est..

- Aïe aïe aïe...

Je me retourne, le regard assez perplexe. Que fait-elle ? Je reviens sur mes pas, apparemment elle a fait la rencontre avec se grand arbre. C'est pas comme sa qu'elle va établir un dialogue. Bien sûr, je rigole, un peu d'ironie ne fait pas de mal parfois. Je m'accroupie au niveau de la jeune fille, ramassant son livre. Je regarde la couverture de celui ci " Notre dame de Paris. " Je connais cette histoire, je la raconté souvent a ma petite soeur avant qu'elle aille dormir. C'est un conte pour enfant, qui vous remplis la tête de rêve. C'est pas plus mal j'ai envie de dire.

- Il faut regarder où tu met les pieds.

Je lui tend son livre ainsi qu'un mouchoir, son nez est bien touché. J'espère que sa n'es rien de grave. On a beau dire que je suis un monstre sans scrupule, que je n'ai pas de coeur et que je suis égoïste dans tout les domaines mais les enfants, se sont ma faiblesse. Je les adore, je ne peux pas m'empêcher de leurs donner un peu de joie dans leurs vie et de les protégé. C'est un peu une face de ma personnalité que j'essaye de dissimulé. Tellement de gens me veulent du mal qu'ils seraient capable de s'en prendre a ses enfants juste pour me toucher psychologiquement.

- Moi c'est Kayson. Et toi, tu te nomme comment mademoiselle ?

Je lui souris amicalement, bizaremment, elle me rappelle quelqu'un. C'est assez perturbant a vrai dire. Enfin peu importe, l'importance du moment c'est qu'elle aille bien. Maintenant que j'y pense, elle est vraiment jeune pour être une vampire, c'est étrange. Il me semble pas que les traqueurs ont le droit de les marqué aussi jeune. Il ne reste qu'une seule solution mais c'est impossible, on élimine cette possibilité. Tout sa m'intrigue et je me demande qui est cette petite bouille d'ange.

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- Il faut regarder où tu met les pieds.

Luna leva sa tête et regarda ses mains pleines de sang, avant de jeter un vicieux regard vers l'inconnu à côté d'elle. Elle chercha désespérément une issue pour se retrouver encore une fois seule. Elle aimait énormément ses moments privilégiés où elle déambulait dans les recoins de la Maison de la Nuit. Mais aujourd'hui son destin avait croisé un arbre un homme aux tatouages étendus avec un croissant de Lune plein. Instinctivement elle caressa le siens depuis qu'elle était née. Il est vide, mais sa couleur l'avait toujours intrigué.

- Moi c'est Kayson. Et toi, tu te nomme comment mademoiselle ?

Il l'aida à se relever mais elle accepta simplement son livre. Il lui avait tendu un mouchoir en soie, mais elle avait regardé trop de films télévisés avec des pédophiles et des meurtriers. Son chemisier blanc est tâché de rouge, de pourpre délicieux qu'elle trouvait pour l'instant répugnant. Elle voyait dans l'homme qui s'appelait Kayson une flamme attirante dans ses yeux. Elle recula de quelques pas, serrant contre sa poitrine son livre favori.

- Luna Rose. Je n'aie pas le droit de parler aux inconnus, ma mère ne sera pas très contente...

Elle leva son visage d'ange, prête à filer ou a hurler pour que sa mère rapplique rapidement et botte le cul de cet inconnu.

- Je sais très bien où je vais ! J'étais juste absorbé... Qu'est ce que vous faites ici ? Peu de personne connaisse cet endroit...

Traquait il la jolie petite Lafferty...?

A première vu, je lui fais peur. En même temps pas étonnant, sa n'es qu'une enfant. Un homme comme moi n'a pas vraiment une tête de tendre. Je l'observe se relever, rejetant mon aide. Bien, qu'il en soit ainsi. Je me relève a mon tour, regardant cette petite fille. Je ne veux pas l'effrayer, sa n'es pas mon intention. Je veux juste l'aidé mais avant sa, il faut que je sache qui elle est.

-Luna Rose. Je n'aie pas le droit de parler aux inconnus, ma mère ne sera pas très contente...

Luna Rose.. Rose, le prénom de ma petite soeur décédé. Elle me manque terriblement. J'essaye de pas trop faire une tête qui pourrait affolé la petite fille, j'ai pas envie d'avoir plus de problème que j'en ai déjà. Sa mère ? Tien tiens, intéressant. Quand on regarde se visage, sa mère doit être tout aussi jolie. Pas étonnant pour une vampire. Attendez.. Elle serez venu au monde par une Vampire ? C'est impossible ou alors je n'en ai jamais entendu parler. Mon regard se reporte sur elle, anticipant chacun de ses mouvements.

- Je sais très bien où je vais ! J'étais juste absorbé... Qu'est ce que vous faites ici ? Peu de personne connaisse cet endroit...

C'est vrai, peu de personne viennent ici et c'est bien dommage. Cette endroit est parfait pour pouvoir s'évader, être tranquille sans avoir quelqu'un pour vous énerver. C'est sans doute ce que faisait Luna, ma soeur était pareille. Jamais a la maison, toujours dehors a essayer d'échapper au main de maman. Rien que d'y repenser, sa me fait sourire. Sa me fait bizarre tout de même, de voir une vampire aussi jeune. Ma foie, sa n'es pas mon problème. La soif de sang arrivera plus vite et sa sera encore moins maîtrisable. L'esprit des enfants est faible, facilement influençable et c'est a se moment la que tout bascule pour son avenir. J'espère qu'elle suivra le bon chemin.

- Ta maman a raison, ne parle jamais avec des inconnus. Pour ce qui est de ma présence ici, je voulais juste me vidé la tête et avoir un peu de tranquillité. Au faîte, qui est ta maman ?

Les mains dans les poches, le regard accueillant et un léger sourire amical. Je veux la mettre en confiance, elle ne risque rien venant de moi, au contraire. Cette nuit la, il n'y a vraiment personne, c'est dingue. Enfin on es jamais assez prudent, sa n'es pas un endroit pour une petite fille ou alors pas seule, on ne sait jamais sur quel type de personne sur qui elle pourrait tombé.

- Ta maman a raison, ne parle jamais avec des inconnus. Pour ce qui est de ma présence ici, je voulais juste me vidé la tête et avoir un peu de tranquillité. Au faîte, qui est ta maman ?

Elle déglutit difficilement, serrant son petit livre contre sa poitrine. Intimidée, et pas vraiment sûre d'elle, elle ne sait pas si elle doit courir à toutes jambes en hurlant le prénom de sa mère et celui de son frère, ou bien assommer l'étranger devant elle avec le roman de Victor Hugo. Ses ongles longs se plantent dans la couverture du livre et elle prend son courage à deux mains.

- Cyrius Lafferty ! Et si je hurle, ell... Elle viendra rappliquer pour me protéger ! Et j'ai un grand-frère qui vous feras du mal ! Et moi je... Je, euh... Je peux me défendre aussi!

Crédibilité : zéro. La pauvre petite n'avait même pas une once de réalité, tellement le tremblement dans sa voix se faisait sentir. Elle soupire, baissant sa garde, ridicule de se montrer forte, alors qu'elle ne l'est pas. Du moins, pas pour ça. Elle est dans la Maison de la Nuit, et ce vampire est adulte, donc raisonnable. Elle réfléchit à toute vitesse, et pose ses fesses sur un banc en pierre un peu froid. Le sang coule de son nez de plus en plus, elle relève la tête vers le haut, et des petites larmes salées s'invitent dans le bas de l'écoulement.

- Ca fait un mal fou... Je ne savais pas que les arbres savaient aussi bien se défendre ah ah !

Ses mains pleines de sang s'essuyaient sur sa petite chemise en toile. Il lui fallait un peu d'aide...