Une rencontre peu attendu ( libre )

Rappel du premier message :

Cela faisait bien longtemps que je n'étais pas partie faire les magasins, ma garde-robe en souffrait. Je suis partie vers le début d'après-midi, sur un coup de tête, car mon sommeil était agité et de toute façon, il faisait bien trop chaud pour dormir. Après avoir couvert mon croissant de lune, prit mon manteau noir et mes lunettes de soleil, j'étais partie en toute hâte vers le métro, malgré mon dégoût pour ce moyen de transport répugnant où tout le monde met ses mains grasses sur les barres de fer. Mais en tant que fille sage, j'attendrais mes seize ans pour pouvoir m'acheter une voiture.

Aujourd'hui, le ciel était nuageux, mais le temps était lourd, un orage allait bientôt menacer dans la région, néanmoins, la lumière me fit mal aux yeux. Je marchais jusqu'à la galerie du centre commercial et j'achetais quelques habits à la mode, des habits plutôt sombres. Depuis mon arrivée à la Maison de la Nuit, je m'habille souvent en noir ou en bleu foncé, c'était normal. Mais néanmoins une robe blanche me tapait dans l’œil de l'autre côté du magasin, elle était très jolie. Avec tout l'argent que j'ai, je me l'achetais malgré les centaines d'euros qu'elle coûte. Quand nous sommes fille de riches, nous pouvons nous permettre même si ces derniers ne vous aiment pas. Après le magasin, je me dirigeais vers le restaurant. Je fais toujours attention à ma ligne, mais de temps en temps, un bon gâteau dans l'estomac fait du bien, alors j'ai commandé un éclair à la vanille. Mais quelque chose attira mon attention à l'autre bout du restaurant, une personne qui ne met guère inconnu, je l'avais probablement déjà vu dans les couloirs de la Maison de la Nuit.

Puis pour ne pas arranger le tout, c'est qu'il est plaisant à regarder ce novice, et en âge humain il ne doit pas être plus jeune que moi. Non il doit avoir quelques années en plus. Mais putain, Démona tu pense à quoi merde ? Je sais bien qu'on à tous ses faiblesses, mais là c'est pas le moment.En effet, on à tous nos faiblesses. Et j'ai beau être une vampire adulte et en plus de ça, une prêtresse, ma faiblesse reste la même. Et elle est d'autant plus intense en ce moment, puisque je ne digère plus la nourriture humaine.

Bon sang de bon soir je crève de faim. Pour compenser la faim et me sentir rassasier, il faut que je m'abreuve. La soif est de plus en plus forte. Si il ne sort pas de cette voiture, je risque de lui sauter à la gorge et.. Le jeune homme attrapa mon menton, pour tourner mon visage vers le sien. Non, non, non, fait pas ça.. Je l'aurais bien supplier d'arrêter ça, à voix haute, mais l'instinct vampirique prenait déjà le dessus. Il n'était pas trop tard pour résister. Je bloquais ma respiration. Le cœur du novice, battait à un rythme plus accéléré que tout à l'heure. Non cette fois, je ne pouvais plus rien faire. Je soupirais lentement. Le souffle du novice caressa mon visage.

- Allez-y, Je ne vous connais pas mais il y a quelque chose chez vous qui me dit que je peux vous faire confiance alors allez-y!

Il peut me faire confiance ? Alors là, tu te trompe sur toute la ligne mon chou. Tu peux me faire confiance, quand je n'ai pas soif, mais sinon il vaut mieux passer ton chemin. Qu'elle erreur tu fais là. Tu sais pas ce que c'est d'être mordu toi. Un frisson me parcoure la colonne vertébrale. Si je fais ça, il va falloir que je trouve la force de m'arrêter, sinon en plus de nous offrir du plaisir à tous les deux, on risque d'imprimer. Alors ça, non. Je refuse.

Je dévoile mes canines luisantes. C'est trop tard pour faire marche arrière. Un grognement s'échappe de ma gorge, et sans me contrôler d'avantage, je plante mes dents dans son cou. Lui transperçant la chaire. Aussitôt, l'odeur de son sang m'enivre, avant de couler dans ma bouche. L'odeur du métal se transforme en odeur sucré. Son sang est chaud, c'est délicieux. Je bois encore et encore.

Elle se rapproche, me respire, sa peau relâche les enzymes du désir car a cet instant précis c'est mon sang qu'elle veut par-dessus tout.
Cette fois-ci je ne peux plus reculer, mon cœur s’accélère, je l'entends tambouriner dans mes tempes, ais je bien fait d'accepter cela?, il est de toute façon trop tard pour revenir en arrière.
J'entends un léger grognement s'échapper de sa gorge, et deux crocs s'inséraient dans ma peau .C'est étrange comme sensation mais aussi agréable, je sens mon corps se raidir, c'est bon...je gémis a mon tour....
Me laissant aller complètement dans les bras de ma prêtresse, j'oubliais tout, j'étais emporté dans un nuage de désir et mon corps en redemandait, pourtant elle était sauvage tels une lionne accrochée à sa proie ne voulant pas la lâcher, voulant la saigner jusqu'au bout.
Je savais qu'il fallait qu'elle s'arrête avant que les choses ne dégénèrent, on ne pouvait par aller jusqu'à imprimer l'un et l'autre même si le moment était exquis et que j'aurais aimez-le faire durée, pour l'avoir rien qu'a moi il fallait être raisonnable, elle était prêtresse avec beaucoup de responsabilité et je n'étais que novice fraîchement marqué.
Mon envie était grande et il serait tellement facile de faire tomber ce fauteuil en arrière pour laisser nos deux corps s'entremêlaient dans le désir, mais non je n'étais pas ce genre d'homme.
Je la repoussais doucement dans un premier temps en lui murmurant " arrête-toi Démona " mais elle ne réagissaient pas, je la repoussais donc plus fortement et dis à haute voix:
-Démona il faut que tu arrêtes ...on ne peut pas imprimer!....

Merde. J'avais complètement oublié de demander quelque chose à Démona. La chose en question était une chose très importante, et les minutes étaient comptées. La chose en question était Nyx. Allait-elle être sous la forme d'un fantôme ? D'une humaine ? Que fallait-il faire ! Je courrais jusqu'au centre commercial, mais dans le café, personne n'était là. Elle était sans doute parti, mais mon intuition me disait autre chose ...
Je fis claquer mes talons dans les allées des magasins, sur le parking extérieur, il n'y avait aucune trace de Démona en vue. Je soupirais. Je vis une femme, blonde aux yeux marron, d'une quarantaine d'années me dévisager, puis je remarquais une petite tête blonde lui tenant la main. Je les avais vu tout à l'heure dans le magasin, elle m'avait remarqué avec ma marque découverte. Sur le parking extérieur, il n'y avait pas un chien, un jour de semaine, pas beaucoup de personnes venaient au centre commercial et ils mettaient leurs voitures au parking souterrain.

- M-ma-mais j-je vous es vue dans le magasin ! V-vous être un vampire ! Un monstre !

Je l'attrapais par le coup, et la poussai sur la voiture derrière. Puis, je serrais, serrais son petit coup, et la petite se mis à hurler.

- Ta gueule sinon j'te fais la peau compris ?!

J'enlevais ma main de sa peau en porcelaine. Bien sûr je n'allais pas boire son sang, cela ne me tenter pas. Elle me regardait avec un mélange de peur et de surprise. La peur des monstres chez ses idiots ! Depuis combien de temps les vampires sont des monstres ? Depuis sans doute des millénaires pour ces foutus humains. Quoique je suis une novice arrogante et mauvaise comme la peste avec les humains, il ne me viendrait pas à l'esprit de faire la terreur parmi eux, tuer et encore tuer, surtout qu'en tant qu'actrice, je ne peux pas me permettre de faire la un des magazines pour autres choses que mes films ou mes amourettes. Mais cette femme semblait ne pas me reconnaitre, tant mieux ! Quand je lui tournais le dos, elle se mit à crier, et j'eus le temps de lui foutre mon poing dans sa tête. Elle tomba par terre, et je lui retenais le coup par mon pied. La gamine se mit à pleurer, elle avait l'air triste, mais elle n'osait pas crier, de peur que je la bouffe.

- Par pitié ! dit-elle.

Je retirais mon pied, puis reculai de quelques pas en regardant le visage si pur de la jeune enfant. Je lui aurais bien donné 6 ans, pas plus. Elle me fit rappeler moi, et j'eus les larmes aux yeux.

- Je ne veux pas être la cause du décès de ta mère, vivre sans mère c'est abominable, je sais de quoi je parles.

Après avoir lâché ces quelques mots à la fillette, je lui tournais le dos, puis partie en direction du parking souterrain, j'espérais bien trouver quelqu'un, en principe Démona. Je traversais les ranger sans la voir, puis je vis une voiture ou deux personnes parlaient, je remarquais Démona et Alan, le garçon de tout à l'heure, je m'approchais, mais les ils ne semblaient pas me voir, puis, Démona eut une drôle de réaction, et elle mordit Alan. Était-elle amoureuse de lui ? Voulaient-ils vraiment imprimer . Mordre quelqu'un est considérée comme un acte ... sexuel, alors, je me sentis mal à l'aise. Je m'approchais en silence de la voiture et toquais sur le carreau arrière, il fallait à tout prix que je pose ma question.

Je ne m'arrêtais pas. Si il avait été un humain, le corps serait devenu mou et inerte. Blanc comme un sachet d'aspirine. Mais là, c'était loin d'être le cas. S'abreuver du sang d'un novice ou d'un vampire et bien différent que de s'abreuver sur un humain. Un humain est souvent terrorisé et il ressent que lointainement le plaisir. Alors qu'un vampire c'est une autre histoire.

Le plaisir me gagnait, mais l'instinct vampire quasiment animale avait le dessus sur moi, et je grognais plus que je ne gémissais. Je savais que si je poursuivais, nous imprimerons et je ne voulais surtout pas ça, mais j'avais tellement soif. Le feu au fond de ma gorge commençais à s'apaiser peu à peu.

Puis le jeune homme me repoussa doucement, ce qui ne me fit pas bougeai d'un poils. Il murmura : " Arrête-toi Démona " mais je ne réagissais pas, alors il me repoussa avec plus de force. Je ne fis que m'accrocher d'avantage. Ma force était bien plus supérieur à la sienne, étant une vampire adulte, qui venait tout juste de s'abreuver.

- Démona il faut que tu arrêtes ...on ne peut pas imprimer!....

Aussitôt après ses paroles, un visage passa sous mes paupières closes. Kayson. Oh Nyx ! Non, non non. Je retirais mes canines du cou du jeune novice pour y passer ma langue et ordonner à la plaie de cicatriser. Aussitôt, la plaie se referma. Ne laissant que l'empreinte de mes dents.

Je me reculais, retrouvant ma place devant le volant du véhicule. C'est pas vrai, qu'est ce que j'ai fait. Un peu plus et on était bon pour l'empreinte. Je n'avais pas fait attention, que quelqu'un avait frappé à la vitre, à l'arrière cette fois ci. Je regardais dans le rétroviseur. Elena. C'est pas vrai ! PUTAIN !

J'attrapais un mouchoir pour m'essuyais le peu de sang, qui restait sur mes lèvres. Et j'ordonnais sur une voix glaciale :

- Sort de ma voiture, immédiatement. Tu rejoins Elena dehors. Tout de suite !

Il s'exécuta et j'ouvrais ma portière pour rejoindre les deux novices fraichement marqué. Mon visage était de marbre, ma voix froide et mon regard à vous glacer les os.

- Kramer, il me semble ne pas t'avoir autorisé à me tutoyer. Tous ce qui s'est passé là, que ce soit bien clair. Ca ne signifie rien. Rien du tout ! Alors tu oublis tout ça. Et Elena, tu oublie ce que tu as vu. Si j'apprends que l'un de vous deux à parler de cette journée à ne serait-ce qu'un chat, je vous jure que je vous fait quitter l'école sur le champs. Et trop longtemps loin des vampires vous périrez. Est-ce bien compris ?!

Je les regardait, tour à tour, pour plonger mon regard ambre dans le leur.

- Bien. Elena, une question ?

Elle s'était arrêté et Élora que je croyais partie venait de taper à une des vitres de la voiture.

Démona était glacial ...

- Sort de ma voiture, immédiatement. Tu rejoins Élena dehors. Tout de suite !

Je sortais puisqu'elle me le demandait aimablement! cela commençait sérieusement à me gonfler toutes ces nanas et leurs humeurs... elle poursuivit

- Kramer, il me semble ne pas t'avoir autorisé à me tutoyer.
Tout ce qui s'est passé là, que ce soit bien clair.
Ça ne signifie rien. Rien du tout ! Alors tu oublies tout ça.
Et Élena, tu oublies ce que tu as vu. Si j'apprends que l'un de vous deux à parler de cette journée à ne serait-ce qu'un chat, je vous jure que je vous fais quitter l'école sur-le-champ.
Et trop longtemps loin des vampires vous périrez. Est-ce bien compris ?

Je la regardais s'énerver toute seule, elle ne m'impressionnait même pas, bien sur que non je n'allais pas raconter ce qui venait de se passer, mais le dire comme ça me mis, en colère.
J'essaye de garder mon calme bien que la situation actuelle me mettait hors de moi.

- j'ai bien pigé Démona , alors vous allez vous détendre car je peux des à présent vous promettre que non seulement je ne dirais rien à personne, mais aussi que je ne vous dirai plus rien non plus à VOUS .
Je ne vous pensais pas aussi hautaine et perturbée, je suis encore une fois déçu, mais quel con je suis...

Je saluais Élena au passage, rentrait dans ma Jeep, mettait le contact et repartais très en colère surtout après moi, pour mettre encore fait avoir par une fille incapable d'assumer ces actes...

Démona fut surprise que je me retrouve ici, je suis moi-même surprise de les avoir trouvés ainsi. Je reculai d'un pas quand Démona me regarda, elle avait deux grandes canines pleines de sangs et un regard mortel. J'eus peur de ma prêtresse qui, il n'y a pas une heure me paraissait bienveillante. Après tout, ce n'est qu'un malentendu, mon opinion sur Démona ne changera pas, elle sera toujours une prêtresse bienveillante et maternelle, point final. Les vampires boivent du sang de toute manière.

- Sort de ma voiture, immédiatement. Tu rejoins Elena dehors. Tout de suite ! l'entendais-je dire ( ou plutôt crier ).

Alan sortit de la voiture, d'un air exaspéré, je ne comprenais plus rien de ce qu'il se passait, je me suis dit que j'avais sûrement raté la première partie, mais Alan semblait ne rien comprendre non plus, pourtant, je suis sûre qu'il a aimée ce moment intime avec Démona.

- Kramer, il me semble ne pas t'avoir autorisé à me tutoyer.
Tout ce qui s'est passé là, que ce soit bien clair.
Ça ne signifie rien. Rien du tout ! Alors tu oublies tout ça.
Et Élena, tu oublies ce que tu as vu. Si j'apprends que l'un de vous deux à parler de cette journée à ne serait-ce qu'un chat, je vous jure que je vous fais quitter l'école sur-le-champ.
Et trop longtemps loin des vampires vous périrez. Est-ce bien compris ?
Bien. Elena, une question ?

Démona était si énervée que ça . Était-ce si grave que ça ? Qu'elle nous aurait prévenus ou non, je n'en aurais parler à personne, puisque je n'ai pas d'amis. Mais même, je n'en aurais pas parlé, je suis peut-être une peste, je ne ferais pas une chose ainsi. Alan paraissait tout aussi énervé que Démona. Suis-je la seule à être sereine ? Sûrement ! Finalement, cela me semblait grotesque de poser ma question, au moment où j'allais répondre, Alan me coupa la parole.

- j'ai bien pigé Démona , alors vous allez vous détendre car je peux des à présent vous promettre que non seulement je ne dirais rien à personne, mais aussi que je ne vous dirai plus rien non plus à VOUS . Je ne vous pensais pas aussi hautaine et perturbée, je suis encore une fois déçu, mais quel con je suis...

J'étais outrée de le voir parler ainsi à Démona, déjà d'un on respecte une femme, et de deux, encore plus quand il s'agit d'une grande prêtresse qu'est Démona. Il partit en toute hâte dans sa jeep et ce fut le silence total jusqu'à ce que l'on vît la voiture tourner l'angle.

- Non, en fait ma question me paraît absurde Démona maintenant que j'y pense. Mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas le genre de personne à trahir une autre personne, surtout vous, ma prêtresse. Je suis désolée d'avoir été témoin d'un malentendu, je ne l'ai pas fait exprès. Mais il y a bien une personne à la Maison de la Nuit que vous pourriez faire confiance, c'est moi. Sans vouloir me vanter

Je finis ma phrase par un petit sourire de coin.

Alan sembalit autant énervé que moi. Peut-être l'avais-je déçu ? Ou alors tous simplement dégoutée de par mon comportement. Peu importe, je n'avais pas de temps à perdre avec lui pour le moment. Il répliqua.

- J'ai bien pigé Démona , alors vous allez vous détendre car je peux des à présent vous promettre que non seulement je ne dirais rien à personne, mais aussi que je ne vous dirai plus rien non plus à VOUS . Je ne vous pensais pas aussi hautaine et perturbée, je suis encore une fois déçu, mais quel con je suis...

Autant dire qu'il ne manquait pas de culot ce jeune homme. Je l'ignorais totalement et je gardais mes yeux rivés dans ceux de la jeune fille. Qui après le départ du jeune novice, pris enfin la parole.

- Non, en fait ma question me paraît absurde Démona maintenant que j'y pense. Mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas le genre de personne à trahir une autre personne, surtout vous, ma prêtresse. Je suis désolée d'avoir été témoin d'un malentendu, je ne l'ai pas fait exprès. Mais il y a bien une personne à la Maison de la Nuit que vous pourriez faire confiance, c'est moi. Sans vouloir me vanter.

Je lui fis un sourire. Mais je n'avais aucunes envies de me confier. Pas maintenant. Je regrettais déjà mon geste en vers Alan. Déjà, j'aurais du savoir me contrôler mieux que ça et lui parler sur un autre ton. Enfin, je pouvais le remercier, j'étais rassasiée maintenant. Et tous ce que je demandais était : Encore. Encore du sang. Le sang prit sur un vampire est encore plus gouteux que celui des humains.

Soudain, le gout de la goutte de sang de Kayson, que j'avais léché sur mon doigt, me revint en bouche. Un vampire adulte, c'est encore mieux. Mais je ne voulais pas le revoir. Pas maintenant.

J'ouvrir la portière de mon audi blanche, je m'installais sur le siège en face du volant. Et je me contentais de répondre un simple :

- A bientôt Elena.

Avant de fermer la portière, de mettre le contact et de partir en trombe. Je rentrais à la maison de la nuit.

Démona me sourit à son tour, peut-être avait-elle douté une autre réaction de ma part ? Elle semblait ... songeuse, elle sembla d'un coup pressé, elle entra dans sa voiture aussi gracieusement que d'habitude, c'est vrai, elle devrait retourner à la Maison de la Nuit, une prêtresse ne s'attarde pas au centre commercial quand elle a des obligations. Quelques minutes passèrent, puis, elle me dit tout simplement :

- A bientôt Elena.

Elle alluma le moteur de sa voiture, puis elle prit la même direction d'Alan tout à l'heure et je me retrouvais dorénavant seule, comme d'habitude. Je montais les escaliers au sens inverse de tout à l'heure puis j'arrivais au parking de tout à l'heure, celui où j'avais " agressé " la mère. Au loin, la petite fille avec ses parents heureux que j'avais vus au café tout à l'heure avec Démona et que j'avais enviée me remarqua. Elle semblait à la fois choquer et émerveiller. Elle me demanda un autographe sur un magazine qu'elle tenait à la main. Je lui souris et lui fis la bise, avant d'être actrice, je rêvais aussi de rencontrer mes stars préférées, puis un jour lors de mon voyage à Los Angeles, quelqu'un qui travaillait dans le domaine du cinéma et je lui avais dit ce que je voulais faire plus tard, j'ai donc fais des petits rôles dans de grands films sans pour autant avoir fait le personnage principal. Je regardais ma montre, 18:00 il fallait maintenant que je parte, après avoir parlé avec la petite fille, ils me déposèrent aux alentours de la Maison de la Nuit sans pour autant dire que j'allais là, puis, une fois ces aimables gens partit ( après quelques photos avec le portable de la fille) j'entrais dans la Maison de la Nuit, à mes risques et périls...

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