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| | | L'ombre de moi-même. |  |
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Dadar Bélial
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| Sujet: L'ombre de moi-même.  Ven 5 Juil 2013 - 22:10 | |
| Une petite euh... débauche de ma plume je dirais... je vous laisse en juger par vous-même...
1. L’ombre de moi-même
-Plus qu’un pas… Rien qu’un pas et mon existence damnée sera enfin terminée, las de tout ce sang, las de tous ces morts et las de me battre, cette nuit… Tout se termine enfin.
J’avançais jusqu’au bord du toit de cet immeuble de Paris, l’air frais de la nuit me fouettait le visage dans une agréable brise que j’appréciais… Bon dieu… J’avais oublié à quel point j’aimais les nuits calmes et reposantes, quand la vraie face de la ville se dévoilait enfin au monde elle devenait mortellement magnifique.
Oh oui les touristes adorent la belle et la majestueuse Paris sous toute ses formes, ils l’admirent pour sa tour Eiffel, ses monuments, musée et autre lieux de cultures, d’autres pour ses lieux de débauches : maison de passe, club échangistes ou sado-maso… Bref ! De quoi enchanter tout le monde !
Seulement… Ce que beaucoup de monde ignore à Paris c’est que les contes, les légendes et les mythes les plus fous prennent vie au cœur même des catacombes de cette ville mais… Depuis quelques temps, tout vas mal. Des gens se mettent à disparaître de façon inexpliquée, certaines personnes sont retrouvées mortes à peine une journée plus tard à des lieux de l’endroit où ils vivaient ou encore des gens retrouvés morts vidés de leur sang ou arrachés en deux, tout y passe.
Mais enfin ça allait se terminer maintenant… Tout irait mieux ensuite.
J’inspirais alors un bon coup avalant la fumée toxique et néfaste de cette chose que je m’étais mis à fumer depuis quelque temps puis j’envoyais mon mégot vers le sol et le regardais tomber jusqu’à le voir disparaître de ma vue, la chute serait longue certes… Mais l’atterrissage serait une libération.
Je levais doucement la jambe droite puis la tendais au-dessus du vide, trois cent mètres de chute libre avant que tout ne soit plus qu’un mauvais rêve, Je me sens basculer vers l’avant, ça y est mon corps tombe, je vois les lumières de l’immeuble défiler à toute vitesse près de mes pieds, un sourire naît sur mon visage et je ne sens qu’une chose, la joie… Heureux de ne plus avoir à supporter ma vie plus qu’à la vivre, heureux de ne plus me chercher un but et tourner en rond. Plus que quelques mètres et enfin la mort avalerait mes peines, je vois ma fin arriver, je ferme les yeux et je souris largement puis… Rien.
Rien que le noir absolu, je suis vivant… Comment ? Je ne le sais pas moi-même mais je suis en vie, j’ai vérifié, je me suis pincé presque arraché la peau, n’arrivant pas à y croire mais… Je suis en vie.
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| | | | Lily Michels
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| | Sujet: Re: L'ombre de moi-même. Dim 7 Juil 2013 - 11:44 | |
| Perso j'ai déjà lue beaucoup plus que ça de ton histoire ! Mais où est le reste? xD
Sinon bah tu sais hein... J'aime bien! | |
| | | | Dadar Bélial
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| | Sujet: Re: L'ombre de moi-même. Dim 7 Juil 2013 - 22:42 | |
| c'est vrai tu as lue plus que ça, je sais plus jusqu'où d'ailleurs mais soit, je poste la suite...
Je ne sais combien de temps j’ai passé dans cette pièce, une heure ? Un jour ? Une semaine ? Un mois ?! Je ne faisais plus aucuns calculs, le temps n’avait plus d’importance puisque moi-même je n’arrivais plus à différencier le jour de la nuit et étrangement, seul dans ce lieu avec un repas apporté par quelqu’un que je ne voyais pas mais dont je devinais être une femme à cause de ses talons que j’entendais résonner derrière la porte.
Je me mis tout d’abord à repenser à ma vie jusqu’à maintenant. Vingt années déjà que je suis arrivé sur cette terre, je pris une cigarette dans le paquet qui était dans la poche intérieure de ma veste, étrangement il me restait tout sauf mes armes et mon téléphone, j’allumais ma cigarette et crachait la fumée qui se mit à tournoyer dans l’obscurité.
Vingt ans, trop de temps déjà avait passé depuis ma naissance et depuis cet incident… Ce jour-là, ma mère était à l’hôpital terminant de me mettre au monde et après quelques heures de travail acharné y parvint enfin faisant résonner mes premiers pleurs en ce monde. Rien n’aurait pu être plus beau pour elle ce jour m’avait dit mon père… Mais personne n’aurait pu prévoir ce qui se passerait.
Une coupure de courant surpris les médecins stoppant les machines de l’hôpital et les lumières de la ville puis lorsque tout se ralluma cinq minutes à peine plus tard, plus rien ne bougeait… Les patients, les médecins, les visiteurs ou peu importe, tous les gens présent dans l’hôpital étaient étendus au sol dans leur propre sang et pire qu’une boucherie ou un massacre dans un film d’horreur, ce fut une hécatombe bien réelle. Et au milieu de tous ces morts, il y avait moi, allongé dans les bras de ma mère qui me fredonnait une berceuse en me serrant dans ses bras.
La police ne trouva aucune preuves dans l’hôpital, aucunes empreintes, rien… Mais comme il fallait un coupable pour ces crimes, ce fut ma propre mère qui servit de bouc émissaire, Mon père m’avait raconté son procès… Il me disait qu’elle avait les yeux vides, elle ne voyait plus personne alors que sa vue avait toujours été parfaite, non elle n’était pas devenue aveugle… Mais d’après les médecins, elle avait subi un choc dans cet hôpital et peu importe qui elle avait face à elle, chaque fois qu’elle ne me tenait pas dans ses bras elle ne faisait que répéter : « les démons, ils voulaient me le prendre c’étaient des démons, ils ont tués tout le monde », Et la justice décida de l’enfermer dans un hôpital psychiatrique… Préférant la croire folle que d’écouter les indices, les faits et les preuves qui l’innocentaient.
Puis ma vie commença, rythmé par l’école, les visites à l’hôpital psy et la violence… Mon père m’obligeait à l’accompagner chaque fois qu’il rendait visite à ma mère, il disait que ça lui faisait du bien de me voir et qu’elle semblait moins absente en ma présence… Même si je savais qu’elle était trop droguée par ces foutus médecins pour ne serais-ce que se rendre compte de notre présence, même si elle ne faisait que me fixer quand je venais j’étais certain qu’elle ne me reconnaissait pas mais je restais pour faire plaisir à mon vieux comme toujours et restais silencieux en évitant de croiser le regard étrangement triste de ma mère qui me mettait chaque fois mal à l’aise, je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme si elle tentait chaque fois de me faire comprendre quelque chose ou qu’elle souhaitait parler mais… nan je dois me faire des idées… Ou alors je deviens aussi cinglé qu’elle, qui sait.
De toute façon, je ne la reverrais plus, il ne servait à rien de penser plus longtemps à elle encore une fois, et alors que j’essayais de me sortir ma mère des pensées, mes souvenirs revinrent se concentrer sur une autre partie de ma vie… La moins glorieuse d’ailleurs, juste après le lycée que j’ai d’ailleurs arrêté en cours de route, je me suis mis à fréquenter un gang de paris se faisant appeler : « les précurseurs de l’apocalypse »… Ce n’était à la base qu’un groupe sans importance, nous ne faisions que commettre de petits forfaits, enfin petits… C’était un jeu qui nous amusait, braquage, cambriolage, rapines ou règlements de comptes entre bandes rivales, tout y passait pour qu’on s’éclate un max et ça aurait pu durer longtemps mais, encore une fois tout à mal tourné…
On avait parié gros cette fois, l’objectif était d’entrer dans une église et de ressortir avec la croix en or qu’on pourrait ensuite revendre une fortune à un collectionneur que nous connaissions bien, tout se passait à merveille, nous étions dans l’église et personne ne nous avait repéré encore et suivant le groupe laissant deux de nos gars derrière pour surveiller au cas où, nous avons continués d’avancer et descendîmes l’escalier menant aux catacombes, il ne nous restait que quelques mètres à faire et le coffre serait à portée, sauf que ce fut à ce moment que tout dérapa…
Ceux que je prenais pour mes compagnons, mes amis et mes frères, se jetèrent alors sur moi et me ficelèrent bien solidement, je leur criais dessus, leur demandant ce qui leur prenait tout à coup mais on se contenta de me faire taire d’un solide coup derrière le crâne, m’assommant pour une bonne heure.
voilà la suite et y'en a encore un peu derrière, le temps que j'écrive encore, je mettrais si ça plaît | |
| | | | Theodora M.
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| | Sujet: Re: L'ombre de moi-même. Lun 8 Juil 2013 - 8:25 | |
| J'aime beaucoup, c'est génial  | |
| | | | Dadar Bélial
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| | Sujet: Re: L'ombre de moi-même. Lun 8 Juil 2013 - 9:10 | |
| Et voilà la suite!
J’ouvris les yeux dans ma cellule sombre, penser de nouveau à cela était aussi douloureux que l’épisode qui avait suivi… Je refermais les yeux et les souvenirs m’emportèrent de nouveau
De retour dans cette église en songe, abandonnant à l’envie que j’avais de résister à mes souvenirs, je les laissais au contraire m’absorber complètement au point d’avoir l’impression de les revivre …
Ce fut donc un peu plus tard après m’être fait assommer que j’ouvris les yeux qui s’emplirent d’horreur face à ce qui était maintenant devant moi, ce n’étaient plus mes compagnons… Ou du moins si, mais ils n’étaient plus humains, chacun d’eux possédait une paire de corne sombre sur le crâne, chacun d’eux me regardait avec des yeux rouges, un sourire mauvais aux lèvres.
J’avisais l’aménagement qu’ils avaient fournis durant le temps que j’étais inconscient, ils avaient dessiné au sol un symbole et j’étais juste au milieu.
De ce que j’en voyais, c’était une étoile, enfin ... un pentacle dont au bout de chaque pointe se trouvait un objet, et ce fut à ce moment que je compris… Je reconnus de suite tous les objets disposés autours pour les avoir dérobés plus tôt avec mes « amis » dans différent lieux, c’est alors que malgré les cordes qui m’enserraient le torse et les bras, je me levais pour leur faire face, le visage déformé par la colère qui grondait en moi… Mais même si je parvenais à faire peur à de nombreuse personne quand j’étais dans cet état, ils ne se mirent qu’à rire en me fixant et l’un d’eux me jeta quelque chose qui s’enroula autours des chevilles pour me faire lourdement chuter …
Ficelé comme un rôti au milieu de ce truc, je ne savais à quoi m’attendre, tout d’abord des démons me faisaient face ? Non… ce n’était pas possible j’étais certain que ce n’était que des masques, qui avaient pourtant l’air bien réels car lorsque l’un d’eux m’approcha avec une dague je vis quelque chose comme une langue de serpent jaillir d’entre ses lèvres, il m’enfonça sa lame dans le bras et je tentais de le repousser comme je le pouvais mais une fois que mon sang se mit à couler au sol il me relâcha et se mit à psalmodier avec les autres, dans une langue étrange faites de grognement et de mots qui donnaient froid dans le dos, une lumière vive s’était mise à m’entourer de partout autour de moi, sortant du sol comme s’il avait été fait de verre et qu’on avait allumé un brasier dessous, une vive lumière rouge… Moi qui n’avais jamais cru à la magie, j’étais témoin à présent d’une incantation magique faite par des démons, la lumière devint plus vive et je fermais les yeux sous l’intensité du rayon lumineux, mais alors que la pièce était trop claire pour que je puisse y voir, j’entendis un cri…
Un cri masculin et guttural déchira l’air ambiant et brisa l’incantation, je vis au travers de mes paupières la lumière perdre en intensité et j’ouvris alors les yeux… Et j’aurais mieux fait de les garder fermés, devant moi, le démon qui se tenait debout me regardait les yeux exorbités prêts à exploser, puis il perdit la tête… Au sens propre du terme, sa tête toucha le sol juste à mes pieds et une ombre passa derrière un autre démon qui perdit la sienne également.
J’étais sauvé, du moins pour le moment et tentant de garder mon calme, je pris le couteau que je cachais près de ma cheville droite, l’avantage d’avoir les mains liées par devant me permettait de couper mes liens facilement et rapidement alors que les démons étaient occupés à se battre contre un ennemi invisible qui les faisait tomber un à un avec une facilité déconcertante… Ce n’était pas le moment pour moi de traîner car si leur ennemi allait bientôt en finir avec eux, je ne souhaitais pas être le suivant sur la liste. Je parvint à couper les cordes qui me maintenaient les mains et m’attaquais ensuite à celle qui retenaient mes chevilles, plus que deux démons, il me fallait faire vite, plus qu’un démon debout, mes liens touchèrent le sol et je me relevais d’un bond pour tenter de me diriger vers la porte qui claqua juste devant mon nez, je sautais en arrière et à ma plus grande surprise atterrit dos au mur qui se trouvait trois mètre derrière moi.
J’étais franchement étonné pour le coup et bloquais une seconde à peine alors que la tête du dernier démon encore en vie touchait le sol, trouver une solution était une priorité pour moi à ce moment, j’avisais la fenêtre juste dans mon dos, elle était ouverte et donnait sur cinquante mètres de vide immense puis au bout la mer et des rochers, mieux valait ne pas se rater si je plongeais, et à peine après avoir mis un pied sur le bord, prêt à sauter, une main se posa sur mon épaule me faisant tourner la tête et encore une fois je n’étais pas arrivé au bout de mes surprises… C’était une femme, merveilleusement belle, de long cheveux roux cascadant jusqu’à ses fesses, un visage pâle mais tellement parfait, et ses yeux… Gravés dans ma mémoire, d’un vert plus pur que l’herbe fraîche du printemps.
Je ne sais pas pourquoi je m’étais perdu dans son regard à ce moment précis, mais quand elle se mit à approcher, je n’hésitais pas plus longtemps et plongeais dans le vide en criant comme à mon habitude une phrase inappropriée au moment :
-Monde de merde !!!
Mais derrière-moi, ce que j’entendis ce ne fut pas un cri de rage d’une personne qui perd sa « proie », mais plutôt un cri désespéré et inquiet et à ma grande surprise quand je regardais la fenêtre d’où j’avais sauté tout en tombant, je vis son visage une fois de plus, marqué par la peur alors que je m’écrasais douloureusement sur la surface de l’eau.
J’ouvris à nouveau les yeux, trempé de sueur et cherchant mon souffle, au point où j’en fus à me demander si je n’avais pas couru quelques kilomètres durant mon sommeil. J’étais toujours dans la pièce, plongé dans le noir complet et finalement m’installait en position assise sur ce qui semblait être le lit… Je me demandais d’ailleurs comment j’avais finis sur un lit alors que je m’étais endormis au sol mais je ne m’attardais pas sur la question car je venais de remarquer quelque chose qui me fit sursauter vivement.
Deux yeux me regardaient… Deux yeux verts, brillant d’une lueur surnaturelle dans le noir de la pièce, ces yeux… Je les avais déjà vus, en fait, je venais même de rêver d’eux, c’était elle !! La belle rousse, elle me faisait face à nouveau !
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| | | | Lily Michels
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| | Sujet: Re: L'ombre de moi-même. Lun 8 Juil 2013 - 9:38 | |
| Aaaah... Ces jolies rousses aux yeux verts... De vrais déesse!  | |
| | | | Dadar Bélial
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| | Sujet: Re: L'ombre de moi-même. Mer 10 Juil 2013 - 9:20 | |
| Voilà la suite... - C'est ici!:
Instinctivement ma main vint se poser sur ma cheville mais ma lame n’y était plus, je vis alors un sourire d’une blancheur plus qu’éclatante apparaître sous ces yeux, ce qui me choqua le plus ce ne fut pas le sourire mais les canines bien trop longue et trop pointues pour être humaine, je serrais les poings, quitte à me faire bouffer je ne comptais pas être une proie si facile.
-Qui es-tu et que me veux-tu ? !
Son sourire s’élargit, je ne sus dire pourquoi mais il avait quelque chose de rassurant malgré les crocs bien pointues qui dépassaient un peu sur sa lèvre inférieure et encore une fois, mon regard se perdit dans ce vert... J’avais une vague idée de ce qu’elle était, une vampire à ne pas en douter, j’avais entendu milles histoires sur leur compte, étaient-elles vraie ou fausse ? Je n’en savais rien, mais quand je la vit commencer à avancer vers moi, mon sang ne fit qu’un tour et je serrais les poings en grognant un avertissement ce qui eut l’air de l’amuser plus qu’autre chose… à vrai dire, je n’avais aucune envie de la frapper, je me serais bien laissé mordre si elle me l’avait demandée à cet instant, de toute façon n’y a-t-il pas de plus belle façon de mourir qu’avec les lèvres d’une vampire magnifique collée au cou pour aspirer les reste du liquide vital qui coulait dans mes veines…
Je ne sus pas pourquoi elle rit à ce moment… Mais son rire me donna des frissons de plaisir que je n’aurais pu imaginer avant, lisait-elle mes pensées ? Après tout maintenant que j’avais croisé des démons et une vampire et aussi que j’avais vu de la magie en fonctionnement, plus rien ne pouvait m’étonner, et j’obtins ma réponse à peine une seconde après avoir pensé à la question :
-Je lis bien dans tes pensées oui… Me dit-elle en souriant plus largement encore, tu es intelligent,
bravo… Tu arrives à déduire cela simplement en observant mon sourire.
Cette voix… Je ne l’avais encore jamais entendue, aussi douce qu’une caresse et sensuelle à souhaits, je me mordis la lèvre pour chasser mes pensées parasites par la douleur, ne pas se montrer faible surtout et ne pas agir brusquement, réfléchir en masquant mes pensées… Bingo ! Je venais de trouver la solution, et alors que je laissais mes yeux et mon cœur s’extasier devant cette femme, ne paraissant pour elle, n’être qu’un homme sans défense, son sourire s’élargit un peu plus et elle s’approcha jusqu’à être devant moi.
Je pouvais la toucher à cette distance, j’en avais envie mais me retenais, elle dut le lire dans mes pensées car ce fut elle qui prit mes mains pour les poser sur ses hanches me faisant de nouveau frissonner… Étrangement, je trouvais son contact non pas glacé comme je m’y étais attendu, mais tiède et doux, sa peau n’avait pas la froideur du marbre comme décrit dans les légendes, et à mesures que mes mains glissaient le long de son corps pour rejoindre son cou et ses joues, je s’entais sa peau se réchauffer doucement sous mes doigts, elle ferma les yeux, je n’attendais que ça.
D’un coup je la bousculais et me dirigeais vers la porte pour l’enfoncer d’un brusque coup d’épaule, j’entendis un feulement effrayant derrière moi, même un félin n’aurait pu faire mieux, et je détalais sans demander mon reste le long du couloir délabré, une fenêtre ornait le bout de ce long couloir que je franchis rapidement, mais au moment où je passais à côté d’un croisement juste avant d’atteindre la fenêtre, un bras arriva juste devant mes yeux et je tombais lourdement me cognant la tête contre le parquet délabré de l’endroit.
Je voyais des étoiles, clairement sonné, je secouais la tête et tentait de me lever mais un poing s’abattit sur ma joue me renvoyant au tapis, je grognais de douleur et serrant le poing je me relevais en criant de rage pour frapper mon assaillant au visage :
-Vous allez me foutre la paix bordel ?!!
Mon coup fit mouche beaucoup plus rapidement que ce à quoi je m’étais attendu et écrasa le nez de celui qui me faisait face qui décolla pour faire deux bons mètres en arrière sans toucher le sol et resta couché, le nez ensanglanté. Je regardais alors mon poing mais décidant que j’éluciderais ce mystère plus tard, je me tournais de nouveau vers la fenêtre pour la briser d’un coup de coude et poser le pied sur le bord...
Encore un saut de l’ange à faire, je voyais la surface argentée d’un lac juste dessous que la lune éclairait et alors que j’allais me jeter dans le vide, un cri désespéré me fit me retourner…
-Ne fait pas ça je t’en prie !!
C’était la vampire, elle me fixait droit dans les yeux le regard suppliant postée à l’autre bout du couloir, je soupirais, à ce moment j’avais envie de rester, de la serrer dans mes bras pour la rassurer et lui dire que je resterais, d’ailleurs elle eut l’air de le lire dans mes pensées car elle m’ouvrit ses bras avec un petit sourire qui me fit fondre, bien que mon visage n’exprima pas la moindre émotion.
-Donne-moi une bonne raison de rester…
-j’ai les réponses que tu cherches.
Sa phrase et le sourire qu’elle me fit à ce moment achevèrent de me convaincre, je reposais mon pied au sol puis me retournais lentement pour croiser les bras en prenant appuis sur le bord de la fenêtre. J’étais méfiant encore, et l’autre tâche qui m’avait attaqué et jouait à la carpette en ce moment n’était pas pour me rassurer mais la curiosité fut la plus forte et je me résignais à la suivre alors qu’elle me faisait signe d’approcher.
Je la retrouvais quelque secondes plus tard dans la pièce où j’étais enfermé, une bougie éclairait l’endroit d’une douce lueur tamisée, maintenant je pouvais voir clairement l’endroit sommairement aménagé, il n’y avait dans cette pièce qu’un lit et un bureau dans un coin, pas de fenêtre, l’endroit parfait pour garder un captif… Enfin plus maintenant vu que j’avais fait sauter la porte de ses gonds.
Elle était installée sur le lit et attendais que je la rejoigne surement, mais j’allais m’appuyer contre le bureau et la fixait en croisant les bras, aussi silencieux qu’une tombe attendant ces fameuses réponses…
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| | | | Lily Michels
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| | Sujet: Re: L'ombre de moi-même. Mer 10 Juil 2013 - 10:58 | |
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| | | | Dadar Bélial
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| | Sujet: Re: L'ombre de moi-même. Lun 15 Juil 2013 - 13:42 | |
| - la suite ici:
A présent que nous n’étions plus dans le noir, la vampire avait l’air assez gênée, je ne saurais dire pourquoi mais alors que j’avais les yeux rivés sur elle, elle semblait rougir… Moi qui croyais que les vampires ne pouvaient avoir ce genre de réactions cela m’intrigua et j’haussais un sourcil pour le coup en la fixant droit dans les yeux alors qu’elle détournait le regard…
-Je ne suis pas une vampire, du moins en partie… Ma mère était humaine.
-Voilà qui m’éclaire un peu sur le sujet… Mais tu m’as promis des réponses il me semble, je t’écoute.
Elle sourit l’air amusée par mon comportement et répondit alors :
-Tu ne perds pas ton temps toi… Bien pose-moi tes questions je t’écoute !
Je soupirais l’air exaspéré et répondit d’un ton cassant du tac au tac :
-En effet, je hais perdre mon temps et tu es en train de me retarder, tu connais mes questions puisque tu lis mes pensées, alors ne perd pas ton temps en futilité et dis-moi ce que je veux entendre !
J’étais moins méfiant certes, mais cela ne lui donnait pas le droit de m’ennuyer de la sorte, j’avais un suicide à organiser après tout… Mes pensées eurent l’air de la choquer et elle grimaça légèrement.
-Bien je vais commencer par le début, écoute-moi jusqu’au bout c’est tout ce que je te demande, tu seras libre de partir ensuite si tu le désire…
J’hochais simplement la tête et lui enjoignait de poursuivre d’un signe de tête appuyé.
-Tout a commencé il y a cent ans… à l’époque, il y avait un roi qui s’occupait du peuple des nuits, vampires, démons, loup-garou et même les anges… Chaque clan avait un chef qui siégeait aux côtés du roi prodiguant conseils avisés pour leurs clans, malgré leurs différences grâce au roi qui était mi ange mi démon, tous arrivaient à vivre en paix…
Un roi ange démon ? J’haussais le sourcil une fois de plus sous le coup de la révélation mais ne commentait pas, la laissant continuer son histoire alors qu’un sourire se dessinait sur ses lèvres sous le coup de mon étonnement, puis elle reprit :
-Mais ce roi finit par mourir, tué par un groupe de démons qui se faisaient appeler « les précurseurs de l’apocalypse » et disparurent ensuite sans laisser de traces… Le royaume de « nocturnia » fut ensuite plongé dans le chaos, les anciennes querelles qui étaient éteinte sous le régime du roi Hayder refirent surface tout à coup, les anges s’en prirent aux démons, les accusant de meurtre, les démons tentèrent tout d’abord de se disculper mais quand l’un d’entre eux fut tué, une guerre éclata entre ces deux clans rivaux, les loup garou se joignant aux anges et les vampires aux démons, le chaos finit par arriver et nocturnia fut détruite, nous fument tous contraint d’abandonner notre belle cité devenue ruine et les clans se séparèrent.
C’est à ce moment que j’intervins, soupirant légèrement je demandais simplement :
-Et qu’est-ce que tout ceci à, à voir avec moi ?
-J’y viens justement, me dit-elle en souriant, puis elle reprit. A cette époque, seuls quelques membres des différents clans croyaient à l’innocence des démons dans cette histoire, une poignée d’anges, de démons, de vampires et de loup-garou. Ils furent tous réunis sous une même bannière par Tyrande, la fée blanche… Ils se nommèrent en l’hommage de l’ancien roi les Haydéréïtes, combattant les véritables fautifs en tentant de contrecarrer leurs plans jusqu’au jour de ta naissance…
Elle s’arrêta de parler pour jauger de ma réaction surement, et même si encore une fois mon visage ne trahissait aucunes émotions que ce soit, mon cerveau fonctionnait lui malgré tout à plein régime, j’allais enfin avoir les réponses que j’attendais… à savoir, qui je suis, et surtout, surtout… Ce qu’il s’est passé le jour de ma naissance dans cet hôpital…
Elle poursuivit donc son histoire au passage le plus important, celui de ma venue dans ce monde.
-Le jour de ta naissance, dans cet hôpital il y eut un terrible crime de commis comme ont pu te le dire ton entourage, ton père ou tes proches… Mais ta mère n’y était pour rien malgré ce que les médecins ou la police aient pu en dire, et elle n’est pas folle non plus… Durant cette coupure de courant qui à durée à peine cinq minutes, les précurseurs de l’apocalypse sont venus dans cet hôpital avec leur chef. Nous ne savions pas à l’époque ce qu’ils projetaient d’y faire mais ils y sont allés après avoir effacés les souvenirs de ton père, lui en implantant de nouveau pour qu’il se croie humain, puis tentèrent de faire de même avec ta mère... Le procédé ne réussit pas totalement et ils ne purent effacer le souvenir de leur venue de son esprit et ne purent t’enlever de ses bras, ses pouvoirs étant trop supérieurs aux leurs, ils n’eurent que le temps de lui effacer les souvenirs de sa vie d’ange avant de repartir en faisant un carnage… Puis firent en sortent que le monde la croit folle et l’envoie dans un asile… Ton père lui, est un démon.
La révélation me fit un choc… Alors j’étais moi aussi mi ange mi démon ? Non ce ne pouvait pas être possible, et pourtant… tout au fond de moi, je sentais que tout ce qu’elle m’avait raconté était vrai et hésitant, je demandais :
-Alors… Je ne suis pas humain, je suis comme ce Hayder… ?
-Oui Dadar, tu es celui que nous attendons depuis cent ans, celui que les précurseurs ne veulent pas voir revenir, le nouveau roi de Nocturnia.
C’était trop, moi ? Un roi ? Et puis quoi encore, et maintenant quoi ? Elle allait m’annoncer que Dieu existe ? C’est avec un sourire taquin surement pour tenter de détendre l’atmosphère qu’elle ajouta :
-Non Dieu est une invention des humains pour se rassurer face aux choses qui les effraient et qu’ils ne peuvent expliquer…
-Tss, j’ai toujours dis que la religion n’était qu’un tissus d’âneries…
Puis, je me décollais du bureau et sortit dans le couloir.
-Tu as des armes ?
Elle me regarda en haussant les sourcils
-Que comptes-tu faire avec des armes ?
-Ce que j’aurais dû faire il y a longtemps… Libérer ma mère de ce foutus hôpital !
Elle vint se poster face à moi en écartant les bras pour me bloquer le passage.
-Dadar arrête ! Ce ne sont pas des médecins dans cet hôpital !! Ils droguent ta mère pour que ses souvenirs ne refassent pas surface et qu’elle ne puisse pas s’enfuir, mais au moins pour le moment elle est en sécurité ! Si tu y vas ils tireront à vue sur toi et s’ils n’arrivent pas à t’atteindre ils tueront ta mère !!
Une colère sourde s’empara de moi et je me dressait de toute ma hauteur et criais en bouillonnant de rage :
-Et que veux-tu que je fasse ?!!! Que j’attende qu’ils se rendent compte que je suis au courant de tout et qu’ils l’exécutent parce qu’elle leur est inutile ?!!
Je la poussais sur le côté pour pouvoir passer et m’engouffrais dans le couloir pour prendre direction de la sortie, la vampire dont je ne connaissais d’ailleurs toujours pas le nom me poursuivit en criant après moi, visiblement inquiète.
-Si tu y vas-tu risque de mourir !! Et tout ce que ton peuple à fait jusqu’à maintenant pour empêcher ces démons de contrôler la ville tombera dans le néant !!
Je me retournais, une aura d’un rouge sang m’entourait à présent, jamais je n’étais sorti de mes gonds à ce point, c’était la première fois et je me sentais capable de tuer quiconque s’opposerait à moi.
-J’en ai rien à foutre !!! Ce n’est pas mon peuple et je ne suis pas roi !! Met toi bien ça dans le crâne sale sangsue !!!
Puis je tournais les talons, j’avais bien vu que je l’avais blessé en l’insultant de la sorte, et pour le moment je m’en foutais complètement, même si tout au fond de moi, je regrettais déjà mes paroles, ce n’était pas le moment de m’attarder là-dessus, je m’enfonçais dans l’escalier pour sortir de cet endroit sordide…
Voilà la suite! Et encore un peu ici... - la suite de la suite:
Arrivant devant la sortie, je vis un miroir juste à ma droite et m’y arrêta pour regarder mon reflet un instant, je n’avais pas remarqué avant de regarder dans le miroir qu’une aura rouge se dégageait de moi, me donnant un air menaçant et meurtrier qui aurait pu faire fuir n’importe quel personne sensée… je me regardais quelque secondes, j’avais bien changé… pas physiquement, j’avais toujours été à part de ce côté, mesurant un bon mètre quatre-vingt-quinze et doté d’une musculature avantageuse sans jamais avoir vraiment fait de sport ou m’être entraîné, je possédais des cheveux blonds presque blancs qui descendaient dans tous les sens jusque mon cou, s’arrêtant juste au niveau de la mâchoire, seuls mes yeux avaient changés… Ils avaient abandonnés leur couleur bleu glace pour revêtir un rouge sang lumineux et inquiétant… Mon sombre héritage se dévoilait enfin à moi, ma partie démoniaque prenant le pas sur mon côté ange à cause de ma colère, je me sentais puissant et merveilleusement bien, un doux sentiment de rage vengeresse s’écoulant dans mes veines, et un sourire mauvais étira mes lèvres avant que je ne sorte pour prendre la direction de l’hôpital psychiatrique après avoir volé une golf qui traînait dans le coin.
La voiture avalait les kilomètres et le bitume alors que je traversais le périphérique à deux cent à l’heure, je vis trois flash alors que je parcourrais la route, trois radar, le propriétaire de la voiture allait avoir une bonne surprise le lendemain et une autre d’ici quelques jours… Ma colère s’était un peu calmée au fur et à mesure que je roulais, je me mis à réfléchir à tout ce que la vampire m’avait raconté, j’avais beau tourner et retourner ça dans tous les sens, ça finissait toujours par une conclusion… Elle avait raison sur toute la ligne, aucune histoire que celle qu’elle venait de me raconter n’allait pour l’hôpital, le tout trop étrange pour être naturel… Rhaaa tout ça me donnait mal au crâne !!! Je pris une cigarette dans le paquet que j’avais trouvé dans la boite à gants et l’allumais pour tirer dessus comme un pompier, j’avais besoin de me calmer sur me moment sinon je risquais de briser le volant ce qui aurait été problématique pour conduire ensuite.
Enfin j’arrivais devant l’hôpital, fermé évidemment à deux heures du matin j’aurais été surpris qu’il soit ouvert… Quelques lumières éclairaient le bâtiment qui avait l’air désert de prime abord. Je descendis de la voiture et fit face au portail, la loge du gardien était éclairée mais déserte malgré tout, il devait être en train de faire sa ronde… J’avançais vers le portail et décidais alors de tester mes capacités, je m’accroupis légèrement au sol puis fit un bond vertigineux qui me propulsa de l’autre côté, me faisant passer largement au-dessus du portail et j’atterris de l’autre côté en me vautrant lamentablement… bon le saut était bien mais il fallait que je travaille l’atterrissage qui lui laissait à désirer, je me relevais ensuite et me mit à courir rapidement vers l’entrée du bâtiment, pas de gardes à l’horizon, je ne pouvais pas espérer mieux et j’entrais dans le bâtiment, déclenchant à mon insu l’alarme silencieuse qui prévint tous les gardes de mon arrivée.
Je pénétrais dans le bâtiment et consultais le panneau avec le plan, le bureau du médecin qui suivait ma mère était au bout de l’aile est, et je pris donc le chemin en me déplaçant silencieusement le long des murs, j’entendis un bruit venant d’en face et retenant un juron, m’enfonçais dans la pièce la plus proche et attendais calmement que les gardes passent au pas de course, ils devaient surement me chercher, je me retournais pour ensuite regarder la pièce où j’avais atterrit et me figeais sur place… Deux gardes me faisaient face, souriant amusé par ma bêtise et encore plus grand que moi d’une tête, ils devaient surement mesurer dans les 2 mètres et étaient aussi larges qu’une armoire.
Chacun d’eux portaient une matraque qu’ils tapaient contre leur paume de main en me fixant d’un air qui voulait surement dire : « Tu vas crever petit con »
Je poussais un soupir, jamais encore je n’avais été battu en combat par qui que ce soit, ce devait surement être pour ça que les précurseurs de l’apocalypse m’avaient pris par surprise…
Mais cette fois ceux qui seront surpris ce sera eux, le premier tenta de m’assommer d’un coup lourd et lent sur la tête, je l’esquivais simplement en me déportant sur le côté… Mon dieu quelle tortue…
Mon poing s’abattit sur sa joue et un craquement sinistre résonna dans la petite pièce, et une mâchoire brisée, une ! L’autre m’enserra la bras, me prenant par derrière et me tenant alors que son collègue se relevait, je profitais du fait qu’il me serrait assez fort pour envoyer mes deux pieds dans la tête de celui qui se relevait et il passa à travers la fenêtre derrière lui, puis une fois mes jambes reposées au sol, je fis passer l’autre démon par-dessus moi et lui mit deux bonnes droite dans le nez, bonne nuit à toi abrutis… Je pris deux secondes pour reprendre mon souffle, l’alarme que j’avais déclenchée les avait attirés aux sorties, ils étaient trois par portes, partir d’ici allait être coton par rapport à l’entrée.
J’observais plus attentivement la pièce où j’étais, la salle des archives ! Parfait, c’était justement ce qu’il me fallait, je trouvais rapidement le numéro du dossier de ma mère puis regardais dans quelle chambre elle se trouvait, j’emportais le dossier avec moi et sortis du couloir silencieusement, c’était étonnamment désert et silencieux, quelque chose n’allait pas, mais je ne m’attardais pas la dessus et pris la direction de la chambre, que dis-je… La prison de ma mère.
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