Je vous propose la présentation d'un livre plein de promesse a apraitre dans 2 semaine environ. La présentation ci-dessous est faite directement par l'auteur.
Résumé :
Mélissa est une jeune lycéenne insouciante comme toutes les filles de son âge. Elle se berce de rêves peuplés de princes charmants où il n'y a pas de place pour la cruauté et l'injustice. Mais notre monde n'est pas un conte de fée et elle va l'apprendre à ses dépens. Alors qu’elle tisse sa première idylle, une autre toile sur fond de meurtres se dessine dans le sombre massif ardennais et le fil de sa vie va peu à peu basculer dans l’horreur.
C'est dans ce premier volume de : La tombe de l'espoir qu'Anne-Claire Titeux nous emmène dans une histoire surnaturelle, pleine de suspens et de rebondissements où il faut se méfier des apparences !
Donc quelques informations :
Collection :
La tombe de l'espoirTitre du premier volume :
L'effroi du crépusculeAuteur : Anne-Claire Titeux
Genre : Thriller, Fantastique, Horreur
Ouvrage édité à compte d'auteur
Format 13,6*20,5
Pages : 620
Prix : 19,50€
Public : Jeune adulte, adulte (adolescent possible mais pas trop jeune car scènes sensuelles (pas pornographique!) ou violentes peuvent être marquantes)
Sortie prévue avant décembre 2011
Avis :
Etant l'auteur, mon avis ne peux être que subjectif alors je vais vous donner celui de mes lecteurs qui m'ont conseillé vivement de me lancer dans cette aventure : 18 (très bon ou selon votre notation entre bon et excellent). (Ils réclament le second et dernier volume de cette collection).
Critiques :
"Tu emmènes le lecteur où tu as envie de l'emmener"
"Je n'ai vraiment pas eut l'impression de lire 620 pages. À quand la suite?!"
"J'adore ! J'ai l'impression d'être dans un film" (2 fois)
"Pourquoi ne le proposes-tu pas à un scénariste?"
"Captivant et se lit facilement"
"Très bonne fin qui amène au numéro 2"
"On imagine bien les images que tu projettes"
"Livre intéressant qui mêle le réalisme au surnaturel à la perfection!"
"Histoire très prenante où l'on peut se projeter facilement dans la peau de l'héroïne".
"Ton livre est intrigant, mystérieux! Tu ne peux pas t'arrêter tu as envi de savoir la suite!".
Commentaire négatif sur l'oeuvre = 0 !
(Lecteurs choisis pour leur sens critique et leur réponses franches) Filles : 20, 25 et 27 ans, garçons : 19, 21, 29, 54 et 58 ans
Document supplémentaire, le prologue :
Sous une épaisseur grisâtre, le massif ardennais s'enfonçait dans une obscurité brumeuse.
Les jambes de la jeune fille dévalaient une pente qui semblait ne plus en finir. Le froid pouvait bien tomber, son corps était en ébullition.
Quelle folie l’avait menée jusqu’ici ?
Son souffle était irrégulier sous sa forte corpulence, la course n’était pas son point fort, pourtant, il fallait courir…
Il fallait courir si elle tenait à la vie.
Les pins se dressaient devant l’adolescente comme des obstacles insurmontables, interminables ! Et ce brouillard, ce brouillard qui masquait la vue à un mètre. Mais la sortie était tout droit, en bas de cette déclivité. La jeune fille était hors d’haleine. Courir, il fallait courir, ne pas s’arrêter, pas le temps de respirer ou plus jamais elle n’en aurait la possibilité.
La terreur lui dévorait les yeux. Et la nuit, la nuit qui tombait, qui assombrissait encore le si peu de luminosité.
Ses jambes se dérobèrent, la faisant glisser sur les épines de pin si vicieuses qu'elles la firent dégringoler brusquement. Son dos se heurtait à des rochers, des racines dans une roulade incontrôlable. Sa nuque n’était pas encore brisée. Une chance, un espoir.
« Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ». C’est bien ce que l’on dit non ? ».
Il faut s’accrocher.
Le village n’est plus si loin. Sa famille et la sécurité de son lit non plus. Déjà son esprit vagabondait dans la douceur de ses draps et le moelleux de l’oreiller. Oui, cachée dans le noir, elle allumerait sa lampe de chevet pour illuminer la pièce et chasser cet effroyable cauchemar. Elle se lèverait pour se rendre à l’école, comme tous les jours qui avaient marqué son enfance.
La fugitive atterrit comme une masse sur la dureté du sol en étouffant un cri. Une racine s’était enfoncée dans sa cuisse. Les larmes lui vinrent aux yeux et sa gorge se noua.
Chut ! Il ne fallait pas faire de bruit, seulement écouter. Le silence était là, pesant.
La jeune fille saisit sa jambe en serrant les dents, le visage déformé par la souffrance. Le morceau de bois se retira de sa chair, ensanglanté. Ses yeux observèrent les alentours. Un calme plat régnait, un calme bien trop plat. Hormis sa respiration saccadée, il n’y avait rien. Aucun son. Où était passé le chant des oiseaux ?
S’accrochant à un tronc, la collégienne se redressa avec difficulté. Ses oreilles entendirent un caillou qui vint rouler et s’arrêter juste à ses pieds.
Non, elle n’avait pas semé son prédateur, elle ne le savait que trop bien.
Sa course reprit, sa jambe dégoulinant de la substance rougeâtre qui lui dévorait la cuisse.
Qu’est-ce que ses yeux avaient perçu ? Qu’est-ce que c’était que cette chose ?
Comment avait-elle pu penser une seconde pouvoir lui échapper…
Son cœur battait à cent à l’heure, lui donnant l’impression qu’il s’arracherait de sa poitrine pour battre sous ses yeux.
Non ! Il faut chasser cette image de son esprit. Elle n’allait pas mourir, car le village était là, juste à deux pas, enfin l’orée de la forêt ! Son calvaire allait prendre fin. L’adolescente se dit que plus jamais elle ne ferait cette erreur.
La jeune fille s’apprêtait à sortir des fourrés lorsqu’elle sentit ses chevilles saisies fermement et elle s’effondra de toute sa hauteur sur le sol épineux. La victime planta ses ongles dans le sol et se sentit tirée en arrière, emportant aiguilles, terre et cailloux dans un dernier effort et une sensation d’horreur.
Elle aurait dû savoir se taire quand il le fallait. En effet, elle ne fera plus cette erreur…
Jamais…